Le contrôle des naissances est le processus de prévention de la grossesse lors de rapports sexuels vaginaux. Il existe de nombreuses méthodes faciles à utiliser pour y parvenir, mais elles ont toutes un degré de réussite différent. Il n’y a pas de meilleure méthode, car ce qui fonctionne pour vous peut ne pas fonctionner pour quelqu’un d’autre. Ma méthode préférée ? S’abstenir de relations sexuelles. De cette façon, il n’y aura pas besoin de contraception. Bien sûr, je plaisante. Tu es prête à ne plus te soucier de la grossesse ? C’est très bien. Vous êtes au bon endroit.
1. Choisir de ne pas avoir de rapports sexuels
C’est la seule méthode qui garantisse une efficacité à 100 %. Non seulement vous éviterez une grossesse, mais vous n’aurez pas non plus à vous soucier des IST. Pour certains, il s’agit d’éviter les rapports vaginaux, anaux et bucco-génitaux. Pour d’autres, il s’agit d’éviter toute intimité sexuelle (y compris les baisers et les étreintes). Cette option est gratuite et accessible à tous. Le seul inconvénient de cette méthode est que, si vous décidez de changer d’avis dans le feu de l’action, vous n’aurez plus de moyen de contraception à portée de main, ce qui ruinera tous les sacrifices que vous aurez faits auparavant.
2. Les préservatifs
Il s’agit de l’une des méthodes de contraception les plus utilisées. Le préservatif doit être placé sur le pénis avant d’entamer toute activité sexuelle. S’il est utilisé correctement, il s’agit d’une méthode efficace pour prévenir non seulement la grossesse, mais aussi le VIH/SIDA. La gonorrhée, la chlamydia et la trichomonase se transmettent lorsque du sperme infecté, des sécrétions vaginales ou d’autres fluides corporels entrent en contact avec des surfaces muqueuses. Le préservatif offre une excellente protection contre ces maladies. Pour éviter que le préservatif ne tombe du pénis ou ne glisse dans le vagin, retirez-le immédiatement après l’éjaculation. Ne réutilisez JAMAIS un préservatif.
3. Pilules contraceptives d’urgence (PCU)
Pour les personnes qui détestent l’idée d’utiliser un préservatif (y compris votre serviteur), la pilule contraceptive d’urgence (PCU), également appelée « pilule du lendemain », est une autre option. Cette pilule est en vente libre et ne nécessite pas d’ordonnance. Vous pouvez également l’acheter dans votre centre de santé sexuelle local.
Lorsqu’elle est prise dans les cinq jours suivant un rapport sexuel non protégé, elle réduit fortement les risques de grossesse. Plus tôt vous la prenez, mieux c’est. Si vous retardez la prise de la pilule et que vous n’avez pas vos règles au bout d’une semaine, il est préférable de faire un test de grossesse. N’oubliez pas qu’une fois que la fenêtre d’utilisation de la PCU s’est refermée, il n’y a pas de retour possible. Veuillez noter que la PCU n’est PAS non plus une pilule abortive.
4. Le sevrage (méthode du retrait)
Vous voyez la façon dont les stars du porno se retirent juste avant l’éjaculation ? C’est ce qu’on appelle le retrait, moins l’éjaculation sur le visage de la fille bien sûr. Il s’agit littéralement de retirer le pénis du vagin avant l’éjaculation. La difficulté de cette méthode réside dans le choix du moment. Il faut se retirer au bon moment pour s’assurer qu’aucune goutte de sperme ne pénètre dans le vagin. Il y a aussi l’excitation qui accompagne l’éjaculation. Il se peut que vous ne parveniez pas à éjaculer à temps et que vous ayez augmenté les chances de féconder votre partenaire. Il semble que cette méthode particulière nécessite une certaine « pratique » (et le risque de féconder votre (vos) partenaire(s) dans le processus).
5. La vasectomie masculine
Il s’agit d’une intervention chirurgicale simple réalisée par un médecin et qui peut être effectuée dans un cabinet, une clinique ou un hôpital. En termes simples, elle consiste à couper ou à bloquer les tubes qui transportent les spermatozoïdes dans le scrotum de l’homme. Cela signifie que vous pouvez avoir des rapports sexuels non protégés sans féconder votre partenaire. L’intervention est relativement rapide et vous rentrerez chez vous le jour même. Il s’agit d’une méthode très efficace, avec un taux d’efficacité proche de 100 %.
Toutefois, il faut savoir que la vasectomie est un processus irréversible et que vous ne devriez y recourir que si vous êtes sûr à 100 % de ne pas vouloir tomber enceinte pour le reste de votre vie. Pour éviter les IST, vous pouvez également envisager d’utiliser un préservatif, car la vasectomie ne vous protège pas contre ces maladies.
6. Le préservatif féminin
Le préservatif féminin est une alternative au préservatif masculin classique. Il offre une protection quasi totale contre la grossesse et les IST. Qu’est-ce qui le différencie ? Au lieu d’être placé sur le pénis, il est placé à l’intérieur du vagin. Le préservatif recouvre l’intérieur du vagin, créant ainsi une barrière qui empêche les spermatozoïdes d’atteindre l’ovule.
L’avantage des préservatifs féminins est qu’il n’est pas nécessaire d’avoir une ordonnance ou une pièce d’identité pour les acheter. C’est également un avantage pour les femmes, car elles disposent d’un préservatif qu’elles peuvent contrôler même si leur partenaire (comme beaucoup d’hommes) n’aime pas l’idée d’un préservatif masculin. Il s’agit là d’une question de commodité et de contrôle.
7. L’implant contraceptif
Il s’agit d’une autre méthode largement utilisée. L’implant contraceptif (ou Nexplanon) est un petit bâtonnet fin de la taille d’une allumette. L’implant libère dans le corps de la femme des hormones qui l’empêchent de tomber enceinte. Une infirmière ou un médecin insère simplement l’implant dans votre bras et, comme ça, vous êtes protégée contre la grossesse pendant une période pouvant aller jusqu’à 4 ans. On peut dire de cette méthode qu’il s’agit d’une méthode de contrôle des naissances qui se met en place et s’oublie. L’avantage de cette méthode est qu’elle n’est pas permanente. Si vous décidez de tomber enceinte, vous pouvez toujours le faire enlever. C’est très pratique.
8. La piqûre contraceptive
L’injection de Depo-Provera est une injection que vous pouvez recevoir de l’infirmière ou du médecin tous les trois mois. Cette méthode est sûre et pratique, et il suffit de la recevoir à temps. La piqûre contient l’hormone progestative, qui contrôle la grossesse en empêchant l’ovulation. Elle rend également la glaire cervicale plus épaisse, ce qui signifie que les spermatozoïdes ne peuvent pas pénétrer dans l’utérus, empêchant ainsi la grossesse. Pour bénéficier de tous les pouvoirs contraceptifs de la piqûre, vous devez vous rappeler de faire une nouvelle piqûre toutes les 12 à 13 semaines, soit tous les trois mois environ. Cela correspond à environ tous les trois mois ou quatre fois par an. Il s’agit de s’assurer que l’on n’oublie pas de se faire vacciner.
Le mot de la fin
Voici quelques-unes des méthodes de contrôle des naissances les plus utilisées. Il est important de noter que si elles vous protègent, vous et votre partenaire, contre les grossesses non désirées et non planifiées, la plupart d’entre elles ne vous protègent pas contre les IST ou le VIH/SIDA. C’est à vous de choisir la méthode qui vous convient le mieux. Restez en sécurité.
Ajouter un commentaire