En marge du célèbre Kamasutra, destiné à une sexualité hétéronormée, Sidaction lance Kamasutra+, un projet illustré pour éduquer au sexe inclusif.
« L’amour n’a pas de frontières, ni celles des corps, ni celles des genres. Mais l’amour a un début : l’amour de soi. Alors, envoyons en l’air tout ce qui nous retient. Célébrons les corps, en long, en large, en travers, à l’envers ». C’est ainsi qu’est introduit le Kamasutra+ imaginé par Sidaction, en collaboration avec le studio Kiblind et l’agence The Good Company.
UNE VERSION PLUS MODERNE DU GUIDE SEXUEL
L’objectif est à la fois de s’adresser à tous les genres, mais aussi à toutes les sexualités, en continuant d’éduquer sur les façons de se protéger du VIH. La directrice générale de Sidaction, Florence Thune, a résumé le projet par la volonté de « célébrer et protéger tous les amours ». « Pour se protéger contre le VIH il faut une sexualité épanouie et consentie. À ce moment, on est plus susceptible de trouver les moyens de prendre soin de soi et de se protéger contre le VIH », a-t-elle ajouté.
Sextoys, préservatifs, poils, différentes morphologies, ou encore cicatrices post mammectomie… Le Kamasutra+ éveille à la prévention mais éduque aussi le regard à la diversité des corps. Pour le constituer, de nombreux artistes ont participé, comme Genie Espinosa, autrice du dessin « L’ampoule à changer », Eniko Katalin Eged qui signe « Le jardin des délices », Jack Cachete à l’initiative de la position dite de « La grenouille », Marie Boiseau qui représente « le bain de bouche ».
Esthétique et humoristique, le guide dépoussière la vision très hétéronormée du Kamasutra classique et donne à voir des scènes plus réalistes autour de la recherche du plaisir, qu’importe le type de sexualité que l’on a embrassée.
Source : Topsante
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