Après l’éjaculation, certaines personnes peuvent se sentir mal et avoir des symptômes désagréables. On parle alors de syndrome post-orgasmique.
Jouir, avoir un orgasme, c’est souvent le but à atteindre en matière de sexe. Que ce soit en pratiquant la position sexuelle de l’Arche Dorée ou celle du Sablier, la performance orgasmique doit être au rendez-vous. Malheureusement, pour de nombreux hommes, avoir un orgasme signifie dans les minutes qui suivent maux de tête, fatigue, irritabilité… Des symptômes liés au syndrome post-orgasmique (SMPO). Cette maladie rare survient à la puberté et provoque des symptômes grippaux comme une grande fatigue et des céphalées (maux de tête) intenses, mais aussi par des difficultés à se concentrer ou à mémoriser, une grande irritabilité, des troubles de l’humeur ou des démangeaisons nasales et/ou oculaires, détaille Urofrance.
Ces symptômes handicapants apparaissent souvent après l’éjaculation ou dans les deux heures qui suivent l’orgasme et peuvent durer de 2 à 7 jours. Pour l’heure, il n’existe pas de traitement adapté contre le syndrome post-orgasmique.
Une éjaculation masculine douloureuse
À l’heure actuelle, les hommes souffrant de SMPO peuvent soulager leurs douleurs par des « antalgiques, anti-inflammatoires et psychotropes« , détaille le Dr Thomas Bodin, chirurgien urologue, sur une fiche informative du Centre urologique Prado-Louvai. Cependant, ces médicaments auraient un effet limité sur les souffrances des patients et aideraient « le plus souvent de manière partielle et transitoire », les hommes atteints du syndrome post-orgasmique.
Selon le site Urofrance, les causes du SMPO sont nombreuses. Il peut s’agir d’un trouble psychosomatique, de troubles hormonaux, d’un désordre du système sérotoninergique et adrénergique ou encore d’une défaillance immuno-allergologique. Tant qu’aucun traitement, ni aucune cause ne seront trouvés, certaines personnes souffrantes, continueront de faire le choix d’arrêter les rapports sexuels ou de ne plus éjaculer.
Si vous souffrez d’un SMPO, il est conseillé d’aller consulter votre médecin traitant et d’en parler à votre partenaire.
Source Auféminin
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